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deuxegalsix

15 novembre 2015

J'ai testé pour vous le kit pandacraft

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16 septembre 2015

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16 septembre 2015

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5 septembre 2015

Pédagogie Montessori

Maria Montessori

Apprendre autrement, c’est possible

C’est au début du XXe siècle que Maria Montessori, l’une des premières femmes médecin d’Italie, explore de nouvelles voies pédagogiques. Ayant consacré sa vie à observer le fonctionnement de l’enfant pour accompagner le développement de son intelligence et de sa personnalité, elle met en place des techniques scientifiques qui respectent ses rythmes et ses “périodes sensibles”. Elle conçoit un matériel précis et réfléchit à un environnement à sa mesure pour “absorber” de lui-même les enseignements, au moment où il en a besoin. Un apprentissage respectueux des rythmes naturels, qui se fait avant tout par l’imitation et l’exploration, où chaque matériel est un moyen habile, pas une finalité.

Les grands principes de la pédagogie Montessori

1 – Ses capacités d’apprendre sont uniques

« Celui qui se concentre est immensément heureux. » Maria Montessori

Grâce à ses nombreuses observations scientifiques, Maria Montessori a montré qu’entre 0 et 6 ans, l’enfant “absorbe” ce qui est dans son environnement. Elle nomme cette capacité extraordinaire d’acquisition de connaissances et d’apprentissages : “l’esprit absorbant”. Dans ces moments d’absorption intense, il est capable d’atteindre un état exceptionnel de concentration et de connexion avec lui-même : c’est le “flux”. Son bonheur est total lorsqu’il parvient à se connecter, se concentrer et aller jusqu’au bout d’une action. Entre 0 et 6 ans, l’enfant est en contact permanent avec ce flux qui lui permet de se protéger du monde, d’assimiler l’information et d’exercer sa concentration pour aller plus loin dans ses apprentissages.

Respecter cet esprit absorbant et le bonheur d’être connecté à ce “flux” est essentiel pour l’autonomie, la confiance… et la joie de vivre !

2 – Grandir à son rythme

« Il ne s’agit pas d’abandonner l’enfant à lui-même pour qu’il fasse ce qu’il veut mais de lui préparer un milieu où il puisse agir librement. » Maria Montessori

Tous les enfants passent par des “périodes sensibles” pendant lesquelles ils assimilent telle ou telle acquisition à leur rythme : celle du mouvement de 0 à 1 an, de la motricité très fine de 1 à 4 ans, du langage de 0 à 6 ans, de l’ordre, de la socialisation, des apprentissages sensoriels… Il est donc primordial de (re)connaître ces périodes, car chacune permet à l’enfant de développer un apprentissage précis pour lequel il est prêt.

Si l’enfant est aidé à ce moment-là, qu’il trouve les éléments et le matériel dans un environnement préparé, l’apprentissage se fait naturellement et en profondeur.

3 – Tout est prétexte à apprendre

« Libérez le potentiel de l’enfant et vous le transformerez… et le monde avec lui. » Maria Montessori

Encourager l’autonomie et l’initiative chez l’enfant est essentiel. Pour cela, nous devons respecter ses périodes sensibles autant que ses rythmes d’apprentissage. En effet, avant les connaissances scolaires (calcul, langage, etc.), de nombreux apprentissages vont passer par les activités de la vie quotidienne. Trier, plier, verser, balayer, enfiler… ne sont donc pas des activités à négliger, car elles favorisent la coordination des mouvements, l’association du regard et du geste, la concentration, l’organisation dans le travail…

L’autonomie se cultive et s’encourage depuis tout petit, comme un rythme naturel !

4 – Découvrir le monde par ses sens

« La main touche l’évidence, l’esprit découvre le secret. » Maria Montessori

Entre 0 et 6 ans, l’enfant accède au monde par ses sens. La main et le mouvement sont les outils de la construction de son intelligence. Les premiers matériels de l’enfant ne devraient donc pas être de simples jouets mais des matériels sensoriels qui l’aident à développer et affiner ses sens. C’est le cas du matériel Montessori, pensé pour que l’enfant découvre de façon concrète, par ses sens, des notions abstraites.

Un matériel Montessori est :

  • Conçu dans ses fonctions et détails pour que l’enfant connecte l’apprentissage concerné.

  • Esthétique : couleurs, formes, matériaux, variété des objets… permettent de captiver l’enfant et l’invitent à exercer toute sa volonté dans son apprentissage.
  • Présenté par l’adulte : l’enfant observe avant de manipuler.

  • Manipulé par l’enfant : il apprend par lui-même et s’autocorrige.

  
     
  
    

31 août 2015

La morsure

Comprendre l’enfant qui mord !

Autant être le parent d’un enfant crocodile est inquiétant, autant constater des traces de morsures sur le bras de son bébé est désagréable ! Dans une telle situation, quelle mesure prendre ? Un enfant qui mord doit-il être considéré comme agressif voir mal élevé?

Cet article est un article invité écrit par Agnès Emma du blog “L’architecte  du couple durable”, un blog spécialisé sur le couple et la communication.

Tout enfant mord, plus ou moins fort. Et, un jour où l’autre, tout enfant se fait mordre par un autre. Il y a celui qui mord ses proches à la maison. Et puis, à la garderie ou à l’école, il y a cet enfant crocodile qui laisse ses empreintes de dents sur notre bébé (Note de Camille et Olivier : Ce qui était un peu le cas de notre petite dernière, Lili, qui a eut une belle phase “Crocodile”).

Pas de panique. Inutile de vous rendre chez un pédopsychiatre. Inutile de porter plainte à la gendarmerie. Dépendamment de son stade de développement, un enfant qui mord le fait plus plusieurs raisons. Ces raisons sont attendrissantes et non alarmantes. Je vous garantis qu’après cette lecture, le crocodile et vous deviendrez les meilleurs amis du monde.

Pour écrire cet article, je me suis inspirée du livre Comprendre et guider le jeune enfant à la maison et à la garderie, de Sylvie Bourcier, qui est une consultante diplômée en petite enfance

livres pour paents

Comprendre l’enfant qui mord : les 6 alibis du crocodile

1) La phase orale de 0 à 18 mois

Non, un bébé ne nait pas mi-homme, mi-piranha. Durant cette période, l’enfant a simplement soif de découvertes.

Il est normal pour un bébé de cette tranche d’âge d’avoir sa bouche en contact avec la peau d’un tiers. S’il arrive à bébé de mordre, ce comportement reste compréhensible. Pourquoi ? En fait, de 0 à 18 mois, l’enfant utilise sa bouche pour explorer le monde qui l’ entoure.

La phase orale correspond à la phase de découvertes par l’ intermédiaire de la bouche. En fait, n’oublions pas que c’est d’ abord par la bouche que l’enfant entre en contact avec le monde extra utérin. Il prend le sein ou le biberon pour s’alimenter. Il découvre donc ses premières textures, les premiers goûts. Bébé sait que grâce à sa bouche, il apprend davantage de cet environnement aussi nouveau qu’étrange.

Finalement, tout ce qui est à proximité de bébé est victime de sa bouche. Autant les jeux que les personnes de son entourage. D’ailleurs, pour la défense de bébé, il resserre sur notre peau ses gencives bien avant ses premières dents. Son intention n’est donc pas de mordre pour faire mal, mais bien de découvrir.

Par l’ intermédiaire de sa bouche, l’enfant découvre les textures de ses jeux. Il découvre votre texture, votre peau, la peau de son copain de garderie! Le goût de la transpiration d’ un bras peut intriguer bébé. Naturellement, comme pour gouter, l’enfant peut serrer les gencives et les dents sur notre bras, comme sur celui d’ un autre bébé. Pour combler un bébé affamé de découvertes, mettons à sa disposition des jouets à différentes textures et sonorités.

2) La poussée dentaire

Un mal pour un bien

Nous avons oublié comment la poussée dentaire est douloureuse ! Mais c’est un vrai calvaire pour bébé. Ses dents transpercent ses gencives. Les nerfs de bébé sont mis à l’épreuve. Pour se soulager, bébé masse ses gencives en les frottant et en les resserrant sur le premier objet venu.

Parce qu’il n’y a rien d’autre à se mettre sous la dent, ou parce que nous sommes à proximité, cet objet, cela peut être le parent ou le copain de garderie.

Heureusement pour bébé, la nature fait bien les choses : les vingt dents ne poussent pas tout en même temps. Généralement, la poussée dentaire s’étire du huitième mois à trois ans. Malheureusement pour la victime, pendant que bébé se fait du bien sur son bras, ses dents existantes s’enfoncent dans la peau. De 0 à 3 ans, l’ entourage peut être victime de morsure de bébé. En sachant que son but est de se soulager, il est plus facile de prendre cela avec légèreté.

La solution pour minimiser les morsures liées à la poussée dentaire ? Proposer à bébé autre chose qu’un bras à lui mettre sous la dent. L’enfant doit avoir à disposition des jeux conçus pour se défouler et soulager ses gencives douloureuses.

enfant qui mord

3) Quand mordre signifie je t’aime

Vous le lisez partout et vous le remarquez sans doute, l’enfant est une éponge. Il observe et reproduit. C’est assez comique, mais un enfant qui mord prend modèle sur ses parents ou sur les couples de son entourage. Quand maman pose sa bouche sur celle de papa, bébé comprend que c’est un signe d’attachement. Un enfant qui mord peut donc tout simplement avoir assimilé sa première équation :

Avoir un contact buccal avec un tiers ( autrement dit, donner un coup de dents) = dire je t’aime

L’enfant démontre son affection, mais de façon maladroite… et parfois douloureuse ! Son intention est donc attendrissante, vous ne trouvez pas ? Bon, bébé n’est pas forcément délicat. Mais, à cet âge, la délicatesse et la précision ne sont pas ses points forts. Mais bonne nouvelle, ça viendra!

Alors, relativisons. Un enfant qui mord n’est pas agressif envers nous. L’auteur de la morsure exprimait son attachement !

Pour un je t’aime en douceur, Sylvie Boursier propose la solution suivante : faites la démonstration d’un doux baiser à votre enfant. Ensuite, invitez-le à reproduire votre geste. Avant la démonstration, quand l’enfant est en mesure de comprendre, dites-lui combien un coup de dent fait mal. Sensibilisé, l’ enfant se prête au jeu de la tendresse.

4) Mordre pour s’ affirmer

Quand un coup de dent veut dire « c’est mon jouet » !

À partir de 18 mois, un enfant qui mord le fait surtout pour s’affirmer. En fait, selon Sylvie Bourcier, c’est à 18 mois que débute le processus de socialisation. Bébé va davantage vers les autres. De plus, les occasions de rencontre se multiplient. À la garderie, chaque enfant apprend les joies et les difficultés à composer avec d’autres enfants. En fait, le contact avec les autres suscite en l’enfant une flopée d’émotions, de la contrariété à l’amitié. Le désir d’affirmation se développe.

Imaginez. En tant qu’adultes, nous savons à quel point vivre avec les autres n’est pas évident. Bébé doit lui aussi apprendre à vivre avec les autres. Supposons que son camarade jette son dévolu sur son jouet préféré, l’enfant est frustré. En fait, il défend son territoire. Submergé par l’émotion, l’enfant communique son ressenti… en mordant.

C’est l’émotion qui pousse à mordre. Et c’est normal. Un bébé exprime ses émotions par une communication non verbale depuis sa naissance. L’enfant mord parce qu’il n’a pas d’autre moyen pour communiquer ou parce qu’il ne sait pas comment communiquer autrement.

Un enfant qui mord est un enfant qui s’affirme. Ses parents peuvent en être fiers. La société tout entière doit en être fière. Un enfant qui a de l’estime de soi devient un adulte heureux, bref, un citoyen équilibré et épanoui. On a donc tous à gagner à préserver l’estime de soi des enfants.

Le rôle des parents, de l’éducateur est donc d’apprendre à l’enfant à opter pour la communication verbale pour que son besoin soi entendu et compris … tout en douceur.

Note de Camille et Olivier : C’est exactement ce qu’il c’est passé pour Lili ! Ayant bénéficié, depuis sa naissance, de notre nouvelle parentalité “consciente”, elle s’est bien plus affirmée que ses deux ainés (et continue à le faire d’ailleurs ;-). Bien sur, nous faisions tout pour lui faire comprendre qu’elle pouvait s’exprimer autrement qu’en mordant, mais sa phase “crocodile” ne s’est vraiment terminée définitivement que lorsqu’elle a su s’exprimer en parlant.

5) Mordre pour exprimer son impatience

Les enfants qui sont dans l’attente sont susceptibles de mordre. En fait, le sentiment de passivité imposé ou d’ennui exerce une tension chez l’enfant. L’enfant exprime son inconfort en mordant.

Les enfants qui attendent en groupe peuvent venir à se mordre les uns les autres. La solution pour prévenir les morsures est de faire en sorte que les enfants ne s’ennuient pas pendant l’attente.

Il existe d’autres formes d’impatience. Par exemple, tenir une glace à bout portant et imposer à l’enfant un rythme pour la manger, c’est risquer de se faire mordre. Un enfant qui n’obtient pas la coopération de son camarade peut mordre pour attirer son attention. Si Lucie ne lui rend pas sa figurine de super héros, Thomas risque de mordre la petite fille d’impatience. En fait, ce que Thomas veut simplement dire c’est« hé ho! tu me rends mon jouet ? »

6) Mordre pour dire « à la maison, ça ne va pas »

Les morsures peuvent aussi révéler un état de stresse chez l’ enfant. En tant que parents, interrogeons-nous. Notre environnement familial est-il stressant ? Sylvie Bourcier explique que la naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur, un déménagement, une hospitalisation ou des tensions conjugales peuvent occasionner un stresse chez bébé.

Souvent, on pense que bébé est trop petit pour comprendre ce qui se passe à la maison. On se dit que bébé ne parle pas. Il ne peut donc pas nous comprendre et être affecté par ce qui se passe. En fait, malgré nos efforts de discrétion, lors d’une tension conjugale par exemple, notre communication non verbale nous trahit.

N’oublions pas que notre plus grand spectateur reste bébé. Il nous regarde toujours d’un coin de l’ œil. L’enfant ressent la tension et adsorbe l’ambiance familiale. Bébé est donc toujours un minimum affecté par toute source de stresse. Sa seule façon de gérer son malaise est de mordre pour évacuer la tension.

Comment minimiser les morsures liées au stresse ? L’ enfant doit comprendre que nous sommes soucieux de ce qu’il vit. Ne négligeons pas l’enfant lors d’un évènement susceptible de le bouleverser. Parlons-lui de ce qu’il ressent. Même si votre enfant vous parle dans une langue que seul un autre bébé peut comprendre, écoutez-le. Tentez de comprendre ce que votre enfant ressent. Cela réconfortera bébé et diminuera ses peurs.

bebe qui mord enfant mordre crocodile

3 erreurs à ne pas faire

1) Étiqueter le crocodile d’ enfant agressif

Étiqueter un enfant d’agressif comporte des risques.

Supposons que nous avons un enfant qui mord. Devant lui, évitons de dire qu’il est un enfant agressif et méchant. L’ enfant place en son parent une confiance aveugle. L’enfant croit tout ce qu’on dit. Finalement, il continuera à mordre pour satisfaire l’idée qu’on se fait de lui.

Supposons que notre enfant est victime d’un crocodile. Etiqueter l’ enfant d’agressif peut conduire à son exclusion du groupe. Parce que les enfants l’évitent suite aux recommandations des parents. Parce que les autres enfants se moquent de lui. Or, même un petit crocodile a besoin d’être en relation avec les autres pour son développement personnel.

2) Se défouler sur les parents ou sur l’éducateur

On veut tous protéger nos enfants. Mais souvent, après constatation d’une morsure, le parent se plaint en son nom et non pas en celui de l’enfant. C’est la peur que son enfant se sente rejeté, mal aimé qui le pousse davantage à se plaindre. Le parent se fâche « celui qui ose faire pleure mon bébé aura affaire a moi ».

Il faut savoir qu’un enfant ne rumine pas longtemps au sujet d’une morsure, il vit dans le moment présent. Au contraire, les enfants savent très bien faire la paix et ne sont pas rancuniers de nature. Il serait absurde d’entrer en rivalité avec les parents.

3) Encourager la rivalité

L’adulte sert de modèle. L’enfant apprend des plus grands l’art de la vengeance, de la méprise et de la rivalité. Et si à la place, on accompagnait nos enfants vers toujours plus de tolérance et de compréhension? Sur le blog de Camille et d’Oliver, nous sommes à la bonne place pour nous sensibiliser.

Finalement, mordre est un moyen d’exploration et d’expression. L’enfant qui mord le fait aussi pour soulager ses gencives lors de la poussée dentaire. En être conscients nous invite à être plus patients et tolérants envers nos petits crocodiles. Pour éviter les morsures, notre rôle en tant que parents et intervenants est d’apprendre à l’enfant à exprimer ses émotions et ses besoins avec des mots. Apprendre à l’enfant à utiliser un jouet plutôt que le bras de son camarade pour se soulager fait aussi partie de nos tâches ;).

Et vous, votre enfant est-il un crocodile ? Se fait-il mordre par un crocodile ? N’hésitez pas à nous faire part de vos expériences en laissant un commentaire ci-dessous !

 Article trouver sur le site des super parents

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11 août 2015

Départ en vacances du coup plein de nouvelles choses à tester;)

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  • Bienvenue j'ai créé ce blog afin de vous faire découvrir des tests de produits concernant les enfants. Je suis maman de quatre enfants 13ans 4ans et des jumeaux de 10mois et étant professionnelle de la petite enfance j'ai envie d'échanger sur les enfants.
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